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A.A.P.P.M.A de MATZENHEIM

A.A.P.P.M.A de MATZENHEIM

Association Agréée de Pêche et de Protection du Milieux Aquatique


FRAYERE ET NOS POISSONS 67

Publié le 11 Novembre 2009, 11:11am

 

 

 

LES FRAYERES : 

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 Indispensables à la reproduction
Chaque espèce de carnassier a son propre mode de reproduction. La femelle brochet pond ses œufs sur des herbiers dans des zones peu profondes, la perche plutôt sur des branchages, le sandre et le black bass construisent des nids sur des fonds propres ou caillouteux.Les pollutions, les rivières canalisées, l’assèchement des zones humides, conduisent de plus en plus à la raréfaction des frayères naturelles qui permettaient de bonnes reproductions des carnassiers de nos eaux. Le brochet, en particulier, est fortement touché car il ne se reproduit bien que dans des eaux peu profondes et herbeuses : bras morts, prairies inondées, marécages, des zones qui ont particulièrement souffert de l’activité de l’homme.Toute protection des espèces piscicoles ne peut se concevoir qu’associée à des créations, aménagements ou réhabilitations de frayères, afin d’offrir aux carnassiers présents les meilleures conditions pour se reproduire.Tout alevinage fait sans action sur les zones de frai et sans limitations des prélèvements est voué à l’échec et ne consiste qu’à gaspiller l’argent des pêcheurs pour satisfaire quelques viandards qui remplissent leurs congélateurs en quelques sorties.En revanche, un ensemble cohérent de mesures, constitué d’aménagements de secteurs propices à une reproduction naturelle, puis de ré-empoissonnement massif réparti sur quelques années et assorti d’un quota de prises et d’une maille adaptés, permettraient d’espérer inverser la tendance et retrouver durablement des eaux poissonneuses, pour le plaisir de tous.

Rappel :  il est interdit de pêcher dans la Frayère sous peine de Sanction !

                                                                                               Le Comité 

 

 

 Anatomie du poisson :

 

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Nos poissons en Alsaciens

 

Francais

Alsacien

Ablette

Laube - lügge

Anguille

Aal - Ohl

Aspe

Rapfen

Barbeau

Barwe

Black-bass

Forellenbarsch

Brème

Bräse

Brochet

Hecht

Carassin

Boratsch

Carpe

Schuppenkarpfen

Carpe cuir

Lerderkarpfen

Carpe Amour (herbivore)

GrÄskarpfen

Carpe miroir

Spiegelkarpfen

Poisson Chat

Katzekopf

Chevesne

Furne

Ecrevisse

Krebs

Esturgeon

d'r Schtör

Gardon

Rottele

Goujon

Gressele

Hotu ou nase

Nase

Perche

Berschi

Perche soleil

Sonnenberschi

Rotengle

Rotfeder

Sandre

Zander

Saumon

Lachs

Silure

Wels

Tanche

Schleie

Truite arc en ciel

Regenbogenforelle

Truite fario

Bachforelle

Vairon

Mollinger

 

 

 

 

   

 

La carpe : 

 

Description :  origine d’ Asie mineure. Introduite en France par les romains.

Corps allongé plus ou moins haut, écailles très grandes. Bouche protractile munie de 4 barbillons (2 longs et 2 courts). Coloration : brun sur le dos, dorée sur les flancs, ventre jaune. La carpe a une très longue nageoire dorsale. Les premiers rayons sont épineux.

Dimensions :

25 à 100cm. Spécimens 30kg pour 1 mètre. Record Pêche et Poissons carpe commune = 31,8.
Record de France : une carpe miroir de 37 kilo, longue de 1m, tour de taille 1,20m, prise par Manuel Rouvière le 7 juillet 1981 dans l'Yonne dans l'écluse de Brosse Montceau avec une canne Cosmos, un moulinet Spirit 8200, du fil Water Queen Kroïc 28%, un hameçon renversé 2/0, prise au maïs trempé dans du miel. Cette carpe est naturalisée, on peut la voir à la Maison de la Nature de Levallois.

Habitat et comportement  :

Eaux lentes ou stagnantes, fond sable ou vase, riche en végétation. Elle prospère aussi dans les grands lacs et dans les fleuves tel que la Seine. Très répandue sauf en altitude et la côte Nord Bretagne.

Surtout active au crépuscule, elle se nourrit aussi bien sur le fond qu'en surface d'invertébrés et de végétaux. Les carpes vivent en bancs, les gros spécimens évoluent seuls. 

Reproduction :

Mai à juillet quand l'eau atteint 18° à 20°C. Les oeufs sont déposés en eau peu profonde dans la végétation. Le mâle est couvert de turbercules nuptiaux à cette époque. La femelle pond 100.000 oeufs par kilo de son poids. Incubation 3 à 8 jours. S'hybride avec le carassin et le poisson rouge.

Les trois variétés, commune miroir et cuir, peuvent se croiser. Depuis le moyen-âge. La carpe a été domestiqué et sélectionnée depuis des centaines d'années.


La  Perche 


 

Description :

La perche était commune en France aussi bien en eau courante que dormante. Si elle est plus rare aujourd’hui, c’est à cause de sa sensibilité aux pollutions. C’est sans conteste un des plus jolis poissons qui soient.

Son corps est ovale, un peu comprimé, recouvert d’écailles rugueuses. Elle est pourvue de deux nageoires dorsales sans intervalle : la première est soutenue par 13 à 15 rayons épineux, la seconde, plus courte et moins haute, comporte 1 rayon épineux et 13 à 15 rayons souples. Son dos gris verdâtre est marqué de 5 à 7 bandes verticales foncées caractéristiques qui lui ont valu le surnom de « zébrée » ; le ventre est gris blanchâtre et les nageoires orangées. Remarquons aussi la tache noire à l’extrémité postérieure de la première dorsale ; les teintes peuvent varier selon les milieux et les individus.

Les perches mesurent de 20 à 30 cm ; les beaux sujets atteignent 50 à 60 cm, mais ils sont plus rares. Dans certains plans d’eau les perches demeurent naines ; le manque de nourriture et la dégradation des biotopes semblent être les principales causes de ce nanisme. 

Reproduction :

La reproduction intervient au printemps, généralement en mars-avril lorsque la température de l’eau atteint les 14°C, et chaque femelle pond environ 100 000 œufs par kg de son poids. Les œufs, mesurant de 2 à 2,5 mm de diamètre, sont agglomérés en un cordon accroché aux branchages ou aux racines immergées. Après incubation des œufs, pendant une dizaine de jours, naissent les alevins transparents de 5 mm de long ; ils résorbent leur vésicule vitelline en 10 jours. Dès la naissance, les alevins restent en bancs compacts et exploitent un zooplancton microscopique qui constitue l’essentiel de leur nourriture. 

Nourriture :

Perchettes et perches adultes se nourrissent de vers, de mollusques, de crustacés, de larves d’insectes aquatiques, de têtards, de petites grenouilles et enfin d’alevins et de poissonnets. Même dans des conditions normales, leur croissance est lente : perche de 1 an, 8 cm de long ; à 7 ans, 25 cm ; à 8 ans, 28 cm ; la perche parvient ainsi jusqu’à 500 ou 600 g. cependant, pouvant vivre jusqu’à 16 ans environ, elle peut exceptionnellement atteindre 1,5 kg pour 50 cm.
 


 



La truite : famille des Salmonidés


 


Regroupent les poissons tels que les truites, l' ombre, le saumon, l' omble chevalier,  l' omble de fontaine , le cristivomer, le huchon, le taimen , ...

Description : Les truites n'ont pas d'épines dans les nageoires, et elles possèdent toutes une petite nageoire adipeuse à l'arrière, proche de la queue, qui est une caractéristique commune à tous les salmonidés En fonction des saisons et du lieu de pêche il faut changer de techniques. En début de saison, c'est généralement au toc(ver, teigne) ou au vairon manié que l'on recherchera la truite, ensuite toutes les techniques peuvent être mises en oeuvre,
ultra-léger, pêche à la mouche (sèche, nymphe, noyée, roulette), bombette  (teigne, leurres, ...). La pêche aux leurres (cuiller, poisson-nageur, devon, monture, ...) donne aussi d'excellents résultats. La truite se pêche aussi aux appats-vivants  (sauterelle, mouche, chenille, ...).Dans les étangs privés, la pêche de la truite est très différente car les truites sont issues de pisciculture et préfèrent la pâte aux appâts naturels !

En réservoir, à la mouche c'est beaucoup moins évident qu'il n'y paraît car les truites ont tout leur temps pour se décider à mordre.

   

 


Le Brochet 



Description :
Le brochet est présent dans presque toutes les eaux douces françaises et parfois dans les eaux légèrement saumâtres. Son aire de dispersion naturelle s'étend à toute l'Europe.
Le corps du brochet est allongé en forme de fuseau. Sa perfection hydrodynamique et la position rejetée en arrière de la dorsale et de l'anale, à la façon d'un empennage de flèche, révèlent l'aptitude du poisson aux attaques fulgurantes. La tête se termine par un museau aplati évoquant un bec de canard. La mâchoire inférieure est prognathe, la bouche largement fendue, armée de 700 dents implantées sur les mâchoires, la voûte et le plancher de la gueule. La tête est semée de 37 pores sensitifs de même nature et ayant la même fonction que la ligne latérale. Les yeux, situés vers le sommet du crâne, permettent l'observation vers le haut. On trouve des brochets de forme courte (petite tête, corps massif et court), qui caractérise en général les poissons des eaux calmes et riches en nourriture, et les brochets de forme longue (tête grosse, corps allongé et nerveux), typique des poissons de pleine eau courante.
Reproduction :
La reproduction des brochets s'effectue lorsque la température de l'eau se situe entre 9 et 11°C. Mâles et femelles convergent vers les lieux de frai. Les géniteurs remontent jusque dans les fossés remplis d'eau, ou recherchent les parties les moins profondes d'une pièce d'eau. Les femelles, selon leur poids, peuvent pondre jusqu'à plusieurs centaines de millier d'œufs jaunes orangés, de 1 mm de diamètre qu'elles déposent à faible profondeur, parmi les joncs et autres plantes aquatiques. Ces œufs sont fécondés par plusieurs mâles, en général plus petits que la femelle. L'éclosion a lieu dans les 15 à 20 jours qui suivent. La larve demeure attachée à la végétation en position verticale, vésicule résorbée ; dès qu'il prend une position horizontale, le brocheton se met en quête de proies : zooplancton au début, ensuite petites larves, puis alevins de toutes espèces, y compris les congénères. Le cannibalisme est un problème en ésociculture. La croissance du brochet est rapide en milieu favorable, surtout pendant les premières années. Le jeune brochet se nomme brocheton, carreau, lanceron, sifflet, manche de couteau…
Nourriture :
Le brochet est un poisson carnassier. Il se trouve placé à l'extrémité d'une chaîne alimentaire biologique, où il joue un double rôle : assurer la continuité de l'espèce et participer à l'équilibre de son biotope.
Un brocheton, dans sa première année, prélève une moyenne de 15 à 17% de son poids sur le zooplancton, et seulement 10 à 12% si sa nourriture se compose exclusivement de petits poissons. Dans sa deuxième année, il se nourrit de 10% de son poids de larves aquatiques et de 3 à 5% de poissons. Par la suite, ses périodes d'appétence, pendant lesquelles il peut absorber des proies atteignant le tiers de son propre poids, sont séparées par plusieurs jours d'inappétence. Dans des conditions moyennes, il faut au brochet 4 à 6 kg de poisson fourrage pour un gain de 1 kg..
Pour bien saisir le mécanisme de la chaîne alimentaire biologique, et voir que le brochet en constitue un maillon indispensable, prenons l'exemple du gardon et de la perche, qui dans les plans d'eau où les trois espèces cohabitent, constituent de 60 à 80% de la nourriture du brochet. Les données moyennes sont les suivantes :
- brochet : frai en février-mars ; pouvoir de reproduction relativement faible ; cannibalisme ; grand carnassier.
- perche : frai en mars-avril ; fort pouvoir de reproduction ; cannibalisme ; petit carnassier.
- gardon : frai en mai-juin ; très fort pouvoir de reproduction ; non carnassier.
Il apparaît clairement que l'échelonnement des périodes de frai permet aux jeunes brochets de limiter la densité des alevins de perches, dont la sur densité constituerait un danger pour la population en gardons naissant après eux. Par contre, ces derniers sont eux-mêmes efficacement limités par les perches, sinon, leur excès entraînerait une inéluctable dégradation du biotope dans sa capacité biogénique. Par ailleurs, on note l'accroissement du pouvoir de reproduction des espèces placées en situation de proie et le cannibalisme qui intervient comme un ultime moyen d'autolimitation, bien qu'il ne soit pas suffisant pour empêcher radicalement un peuplement pléthorique conduisant à un nanisme de l'espèce.
A propos de ce poisson, il convient de s'en tenir à une observation objective et se garder des idées reçues et des interprétations anthropomorphiques et moralistes.
Tout cela étant entendu et admis, comment est-il possible de continuer à voir dans le brochet un ravageur qu'il faut détruire avec acharnement pour qu'il ne fasse pas disparaître les autres espèces, alors qu'il joue un rôle déterminant dans leur survie ? Et encore convient-il bien de garder à l'esprit le fait que le brochet est le principal agent de la sélection naturelle, qui permet aux souches spécifiques de demeurer saines et vigoureuses, puisqu'il ne parvient à attraper, la plupart du temps, que les sujets les moins aptes, les poissons malades ou blessés, les parasités, les mal-venus, etc. 

Le Sandre  

 



Description :

Le sandre est originaire d’Europe centrale (bassin du Danube). Sa présence est signalée vers 1923 dans le bassin du Rhin. De là, le sandre serait passé dans le bassin de la Saône, puis le Rhône, et il aurait trouvé un biotope particulièrement favorable dans le delta de ce dernier fleuve. En 1953 fut créée la première société française de pisciculture de sandres, qui est à l’origine du succès de l’acclimatation de ce poisson dans notre pays. Maintenant le sandre est pratiquement présent dans toute la France, sauf dans les eaux où dominent les salmonidés. Les grands lacs de retenue de basse et moyenne altitude sont particulièrement favorables à son développement.

Le sandre est pourvu de deux nageoires dorsales séparées par un court intervalle ; la première a 14 rayons épineux, la seconde débute par un ou deux rayons épineux et comporte 19 à 23 rayons mous. La tête, relativement petite, se termine par une bouche grande et garnie de dents dont 6 particulièrement bien développées (canines). Le corps est allongé pourvu de nombreuses écailles d’aspect rugueux ; la ligne latérale se prolonge sur le début de la nageoire caudale ; le dos est verdâtre, les flancs d’un vert-jaune marqués par 9 à 11 bandes verticales sombres ; le ventre est blanchâtre. Les sujets pêchés pèsent souvent de 1 à 2 kg, mais certains individus atteignent 1 m et 10 kg. 

Reproduction :

Le sandre se reproduit, en général, d’avril à juin, lorsque l’eau atteint une température de 12 à 15°C. Il recherche alors les fonds propres (graviers, sable), garnis de végétation courte et assez dure, de fines racines enchevêtrées, de tiges herbacées noyées. En l’absence de ces éléments, il peut frayer sur des cailloutis et même des débris de briques et de tuiles. C’est là, pourvu que le courant soit nul ou faible, que le mâle prépare un nid dans une faible profondeur d’eau. En général il y a un mâle et une femelle par nid, mais selon le rapport des sexes, il peur y avoir un seul mâle pour plusieurs femelles et vice versa. Le mâle garde le nid pendant les premiers jours de l’incubation et peut se montrer très agressif.

La croissance du sandre est rapide : 2 étés, 1 livre ; 3 étés, 3 livres ; 6 étés, 7 à 8 livres. Actuellement, en France, les pêcheurs peuvent capturer couramment des sujets pesant jusqu’à 3 ou 4 kg, moins fréquemment mais non rarement, des sandres de 10 à 12 kg. La capture de spécimens de plus de 15 kg a été enregistrée, en Loire notamment. 

Nourriture :

Le sandre vit chasse, généralement, en groupe se nourrissant autant de proies mortes que de proies vivantes. Il est méfiant, sensible aux bruits, et se tient aussi bien à 1 m qu’à 25 m de fond. Ces caractéristiques permettent d’expliquer les interprétations erronées que certains pêcheurs font à propos de son comportement. Arrivant au bord de l’eau sans précautions, le pêcheur sans s’en douter, fait parfois fuir les sandres vers le large, et il en conclut que ce poisson vit dans les grands fonds. S’il n’est pas dérangé pendant la nuit, le sandre recherche volontiers sa nourriture quand la luminosité est faible, c’est pourquoi il a longtemps réputé comme un carnassier aux mœurs essentiellement nocturnes.

Chassant en groupe, le sandre attaque les fretins en bancs, en tuant et blessant le plus possible. Après le carnage, il dévore ses victimes en les recherchant longuement sur le fond. Ainsi passe-t-il pour un redoutable destructeur, un tueur par plaisir ! Malgré sa prédilection pour les fonds de 2 à 8 m, il lui arrive de s’établir à des profondeurs importantes pendant de longues périodes, au point que les pêcheurs croient à sa disparition, jusqu’au jour où il remonte sur les coups de pêche.

Comme on le voit, les mœurs du sandre sont différentes de celles du brochet, et l’on constate que les deux espèces cohabitent parfaitement.

Le sandre est aujourd’hui un poisson des eaux françaises parfaitement adapté, et sa popularité parmi les pêcheurs ne cesse de croître.


L'Esturgeon:



Description :

L'esturgeon ne se reproduit pas avant 10 ans pour les mâles, vers les 15 ans pour les femelles. Il a un développement très lent mais peut atteindre cinq mètres de long pour un poids de 480 kg (et même jusqu'à 8 m et plus de 600 kg chez la plus grande espèce) et peut vivre plus d'un siècle.Les esturgeons présentent quelques caractères primitifs (une nageoire caudale hétérocerque), par exemple 5 rangées de plaques osseuses sont logées dans la peau nue du corps. La bouche est placée à la face inférieure du corps, elle est très protractile et tubulaire. En avant de la bouche se trouvent 4 barbillons sensoriels. Les œufs de presque toutes les espèces sont transformés en caviar. C'est une famille composée d'espèces capables d'hybridation naturelle, ce qui est inhabituel parmi les vertébrés. 

Comportement : Chez la plupart des espèces, l’esturgeon passe un à deux ans dans les estuaires avant de poursuivre sa croissance en mer. Ensuite, à l’instar du saumon, il remonte les cours d’eau pour pondre en eau douce. L’esturgeon et le saumon sont des poissons dits « anadromes » (car ils remontent les cours d’eau pour pondre) par opposition aux poissons dits « catadromes », tels les anguilles qui descendent les cours d’eau pour pondre en mer.

Élevage :

On a annoncé en août 2007la reproduction réussie d’esturgeons en captivité par des chercheurs français basés à proximité de l’estuaire de la Gironde : après des années d’attente, 9 000 jeunes individus ont ainsi été obtenus à partir d’un même couple d’adultes. Ces chercheurs comptent relâcher ces jeunes esturgeons dans leur milieu naturel au cours de septembre 2007. Ce succès permet d'augurer la sauvegarde de l’espèce d’autant que ce couple fait partie d’une petite centaine d’adultes (et subadultes) élevés en captivité dans le même but. Et il est donc, dès lors, raisonnable de s’attendre à d’autres pontes viables dans les années à venir.

Cette réussite pourrait servir de modèle pour la sauvegarde des autres espèces menacées d’esturgeons et autres espèces de poissons dulçaquicoles. Une campagne internationale de sensibilisation à ce sujet pourrait jouer un rôle de tout premier plan.

Gravement menacé par la pêche intensive pour son caviar, l'esturgeon est une espèce protégée en France depuis 1982 .

 

 

                                      

FRAYERE ET NOS POISSONS 67
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